Vous êtes nostalgique de l’ère PS1, des polygones tremblotants et des musiques MIDI épiques ? Alors accrochez-vous, car la découverte du jour risque de vous rappeler de très bons souvenirs… ou de vous faire sourire par sa ressemblance troublante avec un certain monument du JRPG.

Aujourd’hui, on s’intéresse donc à Guard Break, un titre développé par le studio au nom improbable de Sudden Kebab Studios. J’ai testé récemment la démo, voyons ensemble si le jeu en vaut le détour.

Un parfum de déjà-vu…

Dès les premières secondes, le ton est donné. Graphismes low poly assumés, ambiance industrielle, et une séquence d’ouverture dans un train… Ça ne vous rappelle rien ?

Le jeu ne s’en cache pas : c’est un véritable « ersatz » de Final Fantasy VII. L’inspiration crève l’écran, du design des environnements jusqu’à la musique qui semble parfois être un remix des thèmes cultes de Nobuo Uematsu.

Gameplay : Du tour par tour mais une subtilité

Si l’enrobage est un copié-collé nostalgique, le système de combat essaie d’apporter sa petite touche. On reste sur du tour par tour classique, mais avec une mécanique intéressante : la résistance adaptative.

Concrètement, si vous spammez toujours la même action, comme l’attaque perçante à titre d’exemple, l’ennemi va s’y habituer et les dégâts vont diminuer drastiquement. Il faut donc varier les plaisirs et jongler avec vos compétences pour rester efficace. Une bonne idée qui force à ne pas passer en « pilote automatique ».

Le Multivers est cassé : Sephiroth est votre pote ?

C’est là que le jeu bascule entre l’hommage et la parodie (involontaire ?). Les personnages ressemblent à s’y méprendre au casting de Final Fantasy VII. Comment ne pas voir un pseudo Sephiroth quand un certain Seraph rejoint le groupe !

J’ai même eu peur lors de la rencontre avec le premier boss de voir apparaître un scorpion mécanique ! C’est gros, c’est parfois un peu « kitsch », mais c’est ce qui fait le charme étrange de cette découverte.
Le jeu ne recule devant aucun clin d’œil, quitte à frôler le plagiat affectueux.

En bref : Une curiosité pour les fans hardcore

Guard Break est une expérience à part. Ça parait un peu cheap, il n’y a pas de traduction française, et l’intrigue politique semble un peu dense. Mais pour les curieux qui veulent voir à quoi ressemble un Final Fantasy VII d’un univers parallèle, tout en esquissant un petit sourire à chaque clin d’œil, c’est une expérience non sans intérêt.

Ce que j’en retiens :

  • L’esthétique PS1.
  • La mécanique de résistance adaptative en combat.
  • Le culot des développeurs sur les références.

Pour avoir un aperçu et surtout ma réaction face aux « clins d’œil » en question, la vidéo complète de la découverte est disponible ici :